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Nicholas Britell

Considéré comme l'un des jeunes compositeurs de bandes originales les plus en vue de sa génération, Nicholas Britell fait appel à une grâce grandiose et royale et à des orchestrations évocatrices et enflées pour créer des bandes musicales acclamées pour de grands films hollywoodiens tels que "If Beale Street Could Talk" (Si Beale Street pouvait parler), "Moonlight" (Clair de lune) et "Vice" (Le vice).

Ayant grandi à New York, il a été attiré pour la première fois par la musique à l'âge de cinq ans, en regardant le chef-d'œuvre cinématographique "Les chariots de feu", suppliant ses parents de lui donner des leçons de piano pour qu'il puisse apprendre à jouer le générique. Se destinant à devenir pianiste de concert, il a étudié à la Julliard Music School de 14 à 18 ans, se faisant la main dans les bars à cocktails et les bars d'hôtel et jouant des claviers dans un groupe de hip-hop instrumental et jazzy appelé The Witness Protection Program (Programme de protection des témoins). Il a également travaillé comme trader à Wall Street et géré un fonds spéculatif, tout en continuant à créer ses propres compositions. Il est passé de la musique d'attente pour téléphone, qui passait lorsque les lignes étaient occupées dans les restaurants, à la musique de films réalisés par des amis réalisateurs, dont Nick Lavell, et au rôle de pianiste dans le court métrage de Natalie Portman, "Eve".

Le krach financier l'a amené à se tourner vers la musique à plein temps en 2010, et il a été reconnu pour son travail dans le documentaire de 2012 de PBS "Haiti : Where Did the Money Go ?", avant de composer sa première musique de film complète pour le film indépendant "Gimme the Loot" réalisé par un ami d'école, Adam Leon. Il a également composé la musique interprétée par les acteurs de "Twelve Years a Slave" et a travaillé sur des films importants tels que "The Big Short" et "A Tale of Love and Darkness", avant de composer la bande originale du célèbre drame sur le passage à l'âge adulte "Moonlight" en utilisant une technique de production hip-hop connue sous le nom de "chopped and screwed", où il a ralenti, décalé et déformé différents morceaux de musique à différents moments du film.

Il a de nouveau travaillé avec le réalisateur Barry Jenkins sur l'adaptation du roman de James Baldwin "If Beale Street Could Talk" en 2018, en utilisant le son collectif d'un ensemble de violoncelles riche et douloureux pour capturer les thèmes de l'amour et de l'injustice du film. La série dramatique comique de HBO "Succession" et le biopic sur le tennis "Battle of the Sexes" ont été d'autres grands projets de Britell avant qu'il ne reçoive sa troisième nomination aux Oscars pour sa bande originale symphonique de "Vice", qui racontait la vie de l'ancien vice-président Dick Cheney.


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